Le Sibérien
Le chat Sibérien (que l'on surnomme chat-chien) n'est pas en reste d’intelligence et d'affection. Ils interagissent avec les autres animaux (humains compris) de manière très adroite et savent se faire comprendre sans jamais avoir recours à l'agressivité. Ils s'inscrivent au sein de leur famille, il ne sont pas hyper indépendant comme sont globalement décrits les chats. Une apparence sauvage, le cœur tendre, intelligents et altruistes... Que demander de mieux ? Eh bien il sont hypoallergéniques et c'est la race la plus saine question maladies. Le chat idéal !
Hypoalergénique
La glycoprotéine fel d1 est dans 85% des cas responsable de l'allergie aux chats, sécrétée par les glandes lacrymales, sébacées, salivaires et péri-anales des chats. Ainsi, on retrouve l’allergène fel d1 dans leur salive, dans leurs squames (peaux mortes), leurs larmes, leurs matières fécales, leurs urines, mais aussi dans leurs poils et dans leur environnement (bacs à litière, canapés, coussins, lits, tapis constituent d’excellents réservoirs à fel d1, les particules allergisantes pouvant y rester actives pendant des mois). La glycoprotéine fel d1, n’est pas seule en cause. Il existe en effet d’autres allergènes félins(fel d2, fel d4…) auxquels certaines personnes sont malheureusement sensibles. Pour ces personnes résoudre le problème de la protéine fel d1 ne suffira alors pas à résoudre le problème de leurs réactions allergiques aux chats car les Sibériens ont souvent des taux réduits de l’allergène fel d1, mais produisent des quantités normales d’allergènes secondaires. L’expérience montre que les gens qui sont très allergiques aux lapins, aux chevaux et aux chiens, ou qui présentent des allergies alimentaires à la viande de porc, au blanc d’œuf et au lait sont plus susceptibles de réagir malgré des niveaux faibles de feld1 (15% des cas d'allergies).
Origines de la race
On pense que le chat de Sibérie est un croisement entre le chat domestique, importé par les colons russes,le chat sauvage des Monts Oural, du plateau de Sibérie centrale, et probablement des monts du Caucase. L’importation de ces différentes ethnies félines à Saint-Pétersbourg pour lutter contre les rats, associés aux chats porteurs de gène néva (de la région du fleuve du même nom et apparus dans les années 1960) est à l’origine de cette race. On a également trouvé des chromosomes du chat du désert dans les gènes du Sibérien.
Dans la décennie de 1980, lors de la Perestroïka, les lois s’étant assouplies, certains Russes se sont intéressés à l’élevage de chats. Ce qui fait qu’à la fin des années 80, en 1987, le premier pedigree officiel de la race a été établi en Russie par la Kotefei qui était à l’origine une association canine. Le sibérien, est resté jusqu’à la chute du mur de Berlin une race se développant naturellement en Russie. Après la chute du mur, il s'est fait connaitre en Allemagne puis progressivement dans les autres pays.
Standard
Solide, robuste et agile, sa musculature dense fait de lui un véritable acrobate. Traditionnellement, c’est un chat de ferme à la mâchoire puissant et la fourrure imperméable, indispensables pour chasser les proies nécessaires à sa subsistance et se protéger du froid Russe.
Le Sibérien peut peser de 4 à 10 kg à l'âge adulte ( 4 à 6 kg pour les femelles et 5 à 10 kg pour les mâles )
Extrait du livre des standards du LOOF :
"Le Sibérien est un grand chat à poil mi-long originaire de Russie, où, malgré une reconnaissance internationale tardive, il existe depuis des siècles. Puissant, il se dégage de lui une impression de force confirmée par sa musculature ronde et très développée. Compte tenu de sa morphologie, le Sibérien n’arrive à maturité que vers l’âge de 3 ans. Le dimorphisme sexuel est fortement marqué, les mâles étant notablement plus grands que les femelles. Note : les Sibériens colourpoints sont traditionnellement nommés « Sibériens Neva Masquerade ».
Tête : En forme de triangle adouci, la tête est large avec des contours arrondis. De face, les pommettes ne sont ni saillantes ni proéminentes. Large, le crâne, est plutôt plat. Vu de profil, le front est légèrement arrondi et est prolongé par une légère déclivité au niveau des yeux. Le nez est moyennement court et plat.
Museau : Rond et fort, le museau doit être sans pinch. Les femelles ont souvent un museau plus fin que les mâles. Le menton est arrondi sans être en galoche. Les moustaches sont longues et épaisses.
Yeux : Grands, presque ronds, les yeux sont bien espacés l’un de l’autre, séparés au minimum par la largeur d’un œil. Ils sont implantés légèrement de biais, sans pour autant avoir d’expression orientale. Toutes les couleurs d’yeux sont admises sans qu’il y ait de relation avec la robe, sauf chez les colourpoints qui ont les yeux bleus.
Oreilles : De taille moyenne, les oreilles sont larges à la base et séparées par une distance équivalente à une largeur d’oreille à une et demi. Vu de profil, elles sont légèrement pointées vers l’avant. De forme arrondie à leur extrémité, elles sont recouvertes à l’extérieur d’une abondante fourrure qui cache presque complètement leur base. L’intérieur des oreilles est également garni de poils abondants. Des « lynx tips » (plumets) sont appréciés. Encolure : Ronde et courte, l’encolure est puissamment musclée.
Corps : De format semi-cobby ( morphotype en forme de tonneau), le corps, massif, lourd et musclé, a une forme caractéristique dite « en tonneau » due à la rondeur de ses côtes et de sa musculature. La croupe est arrondie et plus haute que les épaules. La sangle abdominale est très puissante.
Pattes : De hauteur moyenne, les pattes sont robustes et musclées avec une ossature puissante. Pieds : Grand et ronds, les pieds montrent une importante pilosité interdigitale.
Queue : La queue est large à la base puis va en s’effilant jusqu’à un bout arrondi. Elle est fournie d’une abondante fourrure. Idéalement, elle doit arriver à hauteur de la base des omoplates.
Robe et texture : Mi-longue à longue, la fourrure du Sibérien est composée des trois types de poils : poil de garde, poil de jarre et sous-poil. L’encolure, les épaules et le dos sont recouverts de poils de garde plus épais et brillants. La collerette part de l’arrière de la tête pour rejoindre la gorge. Le sous-poil est abondant. Les poils du ventre peuvent friser légèrement sans que ce caractère soit particulièrement recherché. Chez les particolores : toute proportion de blanc est acceptée quels qu’en soient la taille et l’emplacement.
Condition et équilibre : L'apparence physique générale du chat doit refléter force et vigueur, tout en gardant une expression douce.
Tolérances: D’importantes variations saisonnières sont constatées entre l’hiver et l’été où le poil est plus court et plus plat. Le poil de garde ne se développe pas avant l’âge de 6 mois chez les chatons.
Pénalités: Taches et médaillons blancs chez les chats autres que particolores. Profil droit. Oreilles trop rapprochées chez les adultes. Museau étroit ou pointu. Yeux en amande. Pattes haute.
Refus de tout titre : Manque de structure ou ossature fine. "